Dès l’antiquité, certains philosophes grecs tentent d’interpréter les fossiles. Au XVe siècle, Léonard De Vinci affirme ainsi que les traces d’un déluge biblique ne formeraient pas des couches nettes. Ce n’est qu’au XIXe siècle que Charles Lyell décrit les fossiles comme restes d’animaux et végétaux qui vivaient à une autre époque.
On désigne par le terme « fossile » toute trace d’un être vivant dont l’espèce a disparu. Il en existe plusieurs types :
Les moulages sont de simples empreintes généralement de partie dures qui ont mis du temps à se décomposer dans la boue qui a ainsi eu le temps de durcir.
Les momies correspondent à la conservation de tout ou partie de l’être vivant sous forme organique.
Les minéralisations correspondent à une transformation progressive de la matière organique en pierre. De manière exceptionnelle, il peut s’agit des parties molles.
Muséum de l’Ardèche
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